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Brèves d’histoires

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Mestre Branco (Januy Santos Reis), né en 1970 à Bahia, découvre à 10 ans la Capoeira auprès de Mestre Maravilha et de Luciano, dans le quartier populaire aux maisons sur pilotis (Alagados) de Sao João, en bas de celui de Plataforma, à Salvador de Bahia au Brésil. Il y côtoie des capoeiristes comme Adeleso, Joao (frère de Luciano), Luciano, Caverinha, qui se retrouvent aux rodas de rue du largo Sao Francisco, quartier Plataforma. La capoeira est omniprésente dans son quartier, avenue Beiramar et Suburbana, jusqu'à la maison voisine de celle de sa famille, où habite un Capoeiriste, nommé Bigode de Arame…

A cette époque encore, dans ces quartiers isolés de l’influence touristique et pour lesquels les autorités n’ont que peu d’intérêt, la capoeira est associée à la marginalité, et beaucoup de capoeiristes ont des démêlés avec la police. Les règlements de compte et le port du couteau sont monnaie courante…

 

Plus tard, tandis que Mestre Maravilha est brutalement décédé, la famille de Mestre Branco déménage pour le quartier de Periperi, où il continue son parcours avec la capoeira. C’est en 1989, après avoir quitté la Marine qu’il commence un travail d'initiation de Capoeira orienté vers les enfants des rues, avec l'accord et le soutien de Luciano, alors souffrant.

A son arrivée en France, à Nantes en 1992, il crée le groupe Ginga Nagô, de manière informelle, afin de pouvoir partager sa culture et de continuer à faire vivre ses traditions.

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La famille de Mestre Branco déménage ensuite pour Itaparica, une île située à moins d'une heure en bateau de Salvador, ses frères y commencent la Capoeira

La capoeira est alors encore très peu connue et développée en France. C'est lui qui, le premier, présente dans l'ouest de la France cet art à l'occasion du centenaire du Bélem. La continuité de sa lignée et se son enseignement se prolonge avec les actions de promotion de la capoeira et avec la formation de ses élèves les plus anciens, qui aujourd’hui garantissent le prolongement de l’essence et de l’identité Ginga Nagô.

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En 2001/2002 Ouverture du premier cours de Capoeira en Vendée, à la MJC de Montaigu (85) ainsi qu’à Montlouis-sur-loire (Agglomération de Tours), à Rezé et à Carquefou (agglomération nantaise). Au total, le groupe réunit plus de 300 élèves. Il est invité lors du stage d'été à Marcevol par Mestre Samara et Afonso Vida Nova pour la première fois et sera désormais présent à chaque édition.

En 2003 Il commence des nouveaux cours à Ancenis et Saint Nazaire (44) organise en Avril, les 4èmes Rencontres internationales de Capoeira à Nantes, Tours & Poitiers, y accueille Mestres Samara, Angolinha. C’est à l’occasion des 4èmes Rencontres Internationales de Capoeira que M. Branco décide de rompre avec le système de graduation au sein de son travail, système qu’il juge insatisfaisant envers l’orientation donnée à son enseignement, absent de l’histoire et incohérent dans une vision d’ensemble. Aruera l’invite en Guinée (Afrique de l'Ouest) pour participer à la 1ère Rencontre de Capoeira du groupe Ginga Nagô de Conakry, il y donne un stage pendant une semaine au sein du Centre Culturel franco Guinéen.

En 2004 M. Branco supervise de nouveaux cours à la Roche-sur-Yon (85) et organise les 5èmes Rencontres de Capoeira à Nantes, où il accueille entre autre Mestre Leopoldina de Rio de Janeiro. Le travail en Guinée se pérennise et M. Branco participe à la 2ème Rencontre de Capoeira en Guinée.

En 2005/2006 M. Branco retourne régulièrement à Salvador de Bahia, où il continue à développer son travail social auprès des enfants et adolescents d’Itaparica. Il se consacre désormais à mettre en place un Centre Alternatif, afin de pouvoir y développer librement et durablement différentes actions culturelles, artistiques, éducatives et citoyennes. 2005 est aussi l’année où M. Branco forme deux de ses anciens élèves : Aruera et Canario.

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Brèves chronologiques

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En 1995, la création de l’association devient officielle, le groupe Ginga Nagô sera alors géré par l’association PAU BRASIL. A Malakoff, quartier dit "sensible" de Nantes, proche de la Loire, il commence son travail autour d'une douzaine d'élèves. Le groupe s'enrichit au fil des années, les créneaux horaires se multiplient à cet endroit auprès des enfants, ados et adultes. Le groupe se produit à diverses occasions pour des festivals ou autres évènements.

En 1998/1999 Il intervient hebdomadairement dans le collège St Similien et au Théâtre Universitaire de Nantes, en partenariat avec le Service Culturel de l’Université. Pendant l'été 1999, il co-dirige avec Mestre Armando Pequeno, un projet européen de Capoeira en Europe, Londres, Barcelona, Amiens, c’est ainsi qu’il réalise le premier stage de capoeira en Roumanie, à Cluj (article). Le groupe garantit les animations culturelles brésiliennes auprès du Comité de la Coupe du Monde de Foot 98.

En 1999/2000 S'ajoute à ces cours une intervention hebdomadaire au Staps de l'Université de Nantes. Mestre Branco, aux demandes des élèves et des associations, élargi géographiquement le groupe en enseignant hebdomadairement à Montjean sur Loire, près d'Angers et à Poitiers, quartier Beaulieu. Mestre Branco s’investit toujours dans la formation de ses élèves sans oublier ses racines, c’est ainsi qu’aidé de ses élèves, il se retrouve à l'initiative des "Rodas Solidaires" qui, chaque année depuis, sont l'occasion de récolter en France puis de distribuer des jouets, des vêtements et des fournitures scolaires à Itaparica, et Salvador de Bahia, aux enfants brésiliens. L'année 99 voit aussi le départ des 1ères Rencontres Internationales de Capoeira, festival désormais de renommée internationale et se déroulant annuellement.

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En 2007 Année d’émotion et de joie pour le groupe Ginga Nagô, puisque c’est au cours des 8èmes Rencontres Internationales de Capoeira et d’Arts Populaires Brésiliens que tous les maîtres présents décident d’honorer le travail de M. Branco et de lui rendre hommage. C’est ainsi que Mestres Bigodinho, Raimundo Dias et Armando Pequeno de Salvador, Mestre Zulu de Brasilia et Mestre Aranha de Rio de Janeiro consacre Mestre Branco pour la qualité, la richesse et la tradition de son travail ainsi que pour son intégrité personnelle. De son côté, Mestre Branco forme trois autres élèves qui le suivent sur le chemin de la capoeira depuis de nombreuses années : Boca, Adao et Largatixa, qui mènent un travail à Toulouse, Ancenis et Saint Jean de Mont respectivement.

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Brèves de caractère

 

Son engagement et son implication permettent à Mestre Branco d’innover ses initiatives pour évoluer dans ses connaissances, dans son jeu et dans son enseignement, en respectant les traditions. Il multiplie les initiatives autour du Brésil, de ses élèves et des maîtres en générant un véritable enthousiasme autour de cet art de vie qu’ est la capoeira. Riche de connaissances complémentaires à la capoeira, Mestre Branco offre à ses élèves des formations complètes autour des traditions folkloriques et populaires du Nordeste Brésilien, telles que la Puxada de Rede, le Maculêlê, les Sambas de Roda, les percussions afro brésiliennes et la danse. Mestre Branco s’appuie et renforce un réseau autour de la capoeira, il travaille en permanence avec des maîtres, professeurs et amis qui recherchent tous à préserver l’intégrité de la capoeira ainsi que ses traditions en favorisant ainsi son développement. On retrouve autour de lui Mestres Armando Pequeno, Samara, Bigodinho, Raimundo Dias, Angolinha, Zulu, Aranha, Marcelo Angola, Leopoldinho, Olavo, Viera, Chita, Eduardo Storti, aussi Fubuia, Afonso Vida Nova, Carlos, Chapeu de Coro, Cassique, Foguete, Claudio Campos, Bizzaro et bien d’autres.

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